L'allaitement maternel est la référence en matière de nutrition infantile. Des études ont montré que les enfants nourris exclusivement au sein bénéficient d'une meilleure immunité et d'une croissance et d'un développement optimaux.
obtenir la science des expertsSelon la "Convention relative aux droits de l'enfant", chaque nourrisson et chaque enfant a droit à une bonne alimentation. Le lait maternel est l'aliment idéal pour les nourrissons. L'Organisation mondiale de la santé recommande l'allaitement maternel exclusif pendant 6 mois.
Les 1000 premiers jours - c'est-à-dire la période allant de la conception à l'âge de 2 ans - sont une période cruciale pour le développement immunitaire, endocrinien, métabolique et neuronal. Toute atteinte à cette période, telle qu'une alimentation sous-optimale, peut contribuer à des déficits de croissance et de développement tout au long de la vie et d'une génération à l'autre.
La perspective émergente de la biologie du développement humain inclut le microbiote (et le microbiome) qui réside à l'intérieur du corps humain. L'établissement et la succession microbienne au début de la vie jouent un rôle essentiel dans la maturation des voies de développement, qui peuvent avoir des répercussions sur la santé plus tard dans la vie.
Au-delà de la période des 1000 premiers jours, et plus globalement, une alimentation adéquate pendant la petite enfance et l'enfance est essentielle non seulement pour garantir que les besoins nutritionnels de l'enfant sont satisfaits pour une croissance et un développement sains, mais elle offre également une fenêtre d'opportunité pour les interventions visant à réduire le fardeau des maladies non transmissibles plus tard dans la vie.

L'allergie au lait de vache est un diagnostic fréquent au début de la vie. Elle consiste en une réaction allergique à la protéine présente dans le lait de vache et se manifeste par une variété de symptômes tels que des réactions cutanées et des problèmes digestifs qui se développent généralement chez les nourrissons. Dans ce webinaire, le professeur Christophe Dupont, de l'Université Paris Descartes, aborde les symptômes cliniques et les traitements de cette affection.
Le Dr Christophe Dupont est gastro-entérologue pédiatrique depuis 1980 et s'est spécialisé dans l'endoscopie, en particulier chez les nouveau-nés et les enfants allergiques. Il était auparavant chef du service de gastro-entérologie pédiatrique ambulatoire à l'hôpital Necker à Paris et professeur émérite à l'université Paris-Descartes. Le Dr Dupont est aujourd'hui président du comité de nutrition de la Société française de pédiatrie et travaille actuellement dans le domaine des allergies alimentaires sévères et de l'appareil digestif pédiatrique, du diagnostic et du traitement. Il est également cofondateur de la société DBV Technologies. Il est l'investigateur principal de nombreux essais cliniques dans le domaine du reflux gastro-œsophagien, de la diarrhée, de la constipation, de la nutrition infantile et de l'allergie alimentaire. Le Dr Dupont a publié plus de 300 articles dans des revues à comité de lecture.

La conception, la gestation et l'allaitement sont des périodes critiques pour le développement humain. L'exposition à des modes d'alimentation malsains, à une prise de poids excessive et à d'autres facteurs environnementaux entraîne un risque accru de complications pendant la grossesse, tant pour la mère que pour l'enfant.
Le syndrome du côlon irritable (SCI) est le trouble le plus courant des interactions entre l'intestin et le cerveau diagnostiqué en gastro-entérologie chez les enfants et les adultes. Outre les réactions intestinales accrues telles que les crampes et la diarrhée, les récepteurs de la douleur semblent être plus sensibles.
L'alimentation reste l'un des principaux moteurs de la pandémie d'obésité, en particulier la surconsommation d'aliments appétissants à forte densité calorique au début de la vie. Il est de plus en plus intéressant d'approfondir notre compréhension des voies cérébrales qui conduisent à une consommation excessive d'aliments malsains et de la manière dont elles sont établies dès le départ.
Les causes exactes du lien entre la sous-alimentation ou la suralimentation prénatale et précoce et le risque accru d'obésité et de maladies métaboliques à un stade ultérieur de la vie restent incertaines. Des travaux antérieurs montrent que le corps humain peut s'adapter aux changements de disponibilité des nutriments par des mécanismes épigénétiques, dont la plasticité est particulièrement prononcée au début de la vie, ce qui accroît la capacité d'adaptation des nouveau-nés à leur environnement.
Les facteurs de stress pendant l'enfance, notamment la négligence parentale et la pauvreté, augmentent le risque de développer une dépression et des troubles anxieux (Heim et Binder, 2012, O'Leary et Cryan, 2013). Le sexe biologique est également un facteur de risque pour ces troubles.
Notre hypothèse principale est que la reprogrammation comportementale induite par le stress péripubertaire est médiée par une diminution de la signalisation de l'adipokine eNampt et une altération subséquente de la voie NAD+/SIRT1 dans le NAc.
Une meilleure compréhension de la relation entre l'inflammation alimentaire et l'adiposité pendant l'enfance peut être importante dans le contexte de l'identification de comportements modifiables pour la prévention précoce de l'obésité infantile. Dans ce projet, nous avons caractérisé l'inflammation alimentaire chez l'enfant en utilisant l'indice inflammatoire alimentaire de l'enfant (C-DII) récemment décrit.
L'objectif de ce projet est d'évaluer l'efficacité des fibres alimentaires, des acides gras à chaîne courte et des métabolites du tryptophane, ainsi que des espèces bactériennes capables de transformer les fibres et le tryptophane, dans la prévention de l'obésité infantile et des risques associés.
Cette étude fournira des informations précieuses sur les effets du stress de la grossesse et de la DPP sur les soins maternels, l'axe cerveau-intestin maternel, et sur la manière dont ces facteurs sont modifiés par le traitement probiotique.
Des études suggèrent que l'obésité pourrait être "transmise" de la mère à l'enfant. Le microbiote maternel étant le principal déterminant de la colonisation intestinale de l'enfant, la transmission d'une "signature" d'obésité du microbiote maternel à l'enfant pendant la période périnatale pourrait potentiellement affecter son métabolisme.
L'établissement précoce du microbiote intestinal est considéré comme un facteur important pour la santé du nourrisson et du futur adulte. Dans ce contexte, nous proposons d'identifier des signatures précoces du microbiote intestinal ou des profils de microbiote prédictifs chez les enfants de l'apparition du surpoids et de l'obésité.
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